27 août 2013



   Señoras y señores con ustedes el Mediterráneo!!! Desde una punta a la otra 
de Francia. Desde el gran azul del atlántico bretón hasta el turquesa profundo 
del Mediterraneo ya recorrimos unos 2000 km desde que salimos para llegar a 
Martigues, la ciudad de Catherine cerca de Marsella, la ciudad de Patrick. 
Gracias a ellos pasamos unas dos semanas en un confortable hogar y pudimos re-
calcular la continuación de nuestro viaje que hasta ese momento era aún más 
incierto que de costumbre.

Mesdames et messieurs, avec vous ce soir, la Méditerrannée !!! Ou quand 
nous avons relié une pointe à l’autre de France. Depuis le bleu profond de 
l’Atlantique  breton jusqu’au turquoise  éclatant de la Méditerrannée, nous 
avons parcouru environ 2000 kilomètres depuis le départ.  Nous voici donc à 
Martigues, la ville où vivent  Catherine et Patrick, près de Marseille. Grâce 
à eux, nous avons passé deux semaines dans un foyer confortable et chaleu-
reux, où nous avons pu penser et établir la suite de notre voyage qui à ce 
moment là était encore plus incertaine que d’habitude.











   En el medio de nuestra estadía en Martigues, nos fuimos un fin de semana 
hasta Marsella donde se llevó a cabo la “vélorution universelle”, una masa 
crítica que convoca gente de todas partes para reclamar el espacio que las 
bicicletas tienen que ocupar en las ciudades, que hoy en día está bastante 
limitado por los autos y su infraestructura. Paradójicamente y no tanto se 
dio lugar en esta ciudad y región, que a nuestro criterio es una de las más 
desastrosas en materia bici-sendas y compromiso social por este medio de 
transporte popular, que paradójicamente es el más eficaz en la ciudad.

Pendant notre séjour à Martigues, nous sommes allés passer une fin de 
semaine à Marseille où a eu lieu la « Vélorution universelle », une masse cri-
tique invoquant les gens de toutes parts à se réunir pour réclamer l’espace et 
l’importance que les vélos méritent d’occuper dans les villes, et qui est aujour-
d’hui trop limité par la voiture et ses infrastructures. La Vélorution a pertinem-
ment eu lieu dans cette ville et cette région, qui selon nos critères est une des 
plus désastreuses en matière de pistes cyclables et d’usages liés à ce moyen de 
transport populaire, qui est pourtant le plus efficace en milieu urbain.







   En este fin de semana tuvimos la suerte de conocer a Joanne, gracias a 
la amiga Bel. Joanne nos presto su departamento marsellés durante estas 
tres noches y gracias a eso pudimos pasar un fin de semana donde también 
tuvo lugar el cholulismo arquitectónico.

Pendant ce week-end marseillais, nous avons eu la chance de 
connaître Joanne, grâce à l’amie Bel. Joanne nous a gracieusement laissé 
les clés de son appartement pour ces trois nuits,  et nous pûmes ainsi dé-
couvrir la ville plus amplement, notamment dans ses curiosités architec-
turales connues jusqu’en Argentine.













   Fue durísimo salir de Marsella, de Martigues y de sus alrededores, y llegar 
a la barcaza que nos  dejó al otro lado del Rhône, en la reserva natural de 
Camargue.  Para ello tuvimos que atravesar una enorme zona industrial llena 
de chimeneas y tubos escupidores de humo, fuego, olor a podrido  y una horda 
de mosquitos sedientos de sangre nos escoltó muy de cerca durante todo el 
periplo. En un momento dado vimos a lo lejos dos seres vivos, uniformados, 
minúsculos entre los  innumerables tanques de reserva, en un andamio, con un 
rodillo y un tarro de pintura color “ultimo inversor mayoritario”, silbando y 
cantando una canción sin principio ni fin. Aquel barco, al fin de esta etapa, mar-
có una frontera entre la decadencia de la industria pasada y el incesante poder 
regenerador de la naturaleza!!!

Il fut très difficile de sortir de Marseille, de Martigues et de leurs environs, 
pour arriver jusqu’au bac qui nous a laissé de l’autre côté du Rhône, dans la réserve naturelle de Camargue. Nous avons en effet dû traverser une interminable zone 
industrielle pleine de cheminées et de tubes cracheurs de feu, où le béton ne 
laissait place à aucun soupçon de vert, noyée d’une odeur rance et balayée d’une 
horde de moustiques assoiffés de sang qui nous ont escorté de près pendant la 
traversée de ce paysage désolant. A un moment, on pouvait apercevoir de loin 
deux êtres vivants en uniforme, minuscules sur leur échafaudage  parmi les 
innombrables cuves, avec un rouleau et un sceau de peinture couleur «  dernier investisseur majoritaire ». Le bac traversant le Rhône marqua une frontière entre la décadence de l’industrie et l’inépuisable pouvoir régénérateur de la nature.
















2 commentaires:

  1. hola chicos!, que calor! que bravo debe haber sido la zona de Marsella ( que no es precisamente amigable con las bicis !), pero igual muy buenos lugares y lindo relato que me hace sentirlos mas cerca!! abrazos de verano para los dos!

    RépondreSupprimer
  2. Le Corbu!!!
    C'est drôle moi j'étais à Mèze en début de semaine, si j'avais su...

    RépondreSupprimer